diagnostics arboricoles
Réalisation de diagnotics arboricoles
Le diagnostic arboricole consiste à chercher des symptômes et déceler les signes qui montrent si une compensation suffisante du symptôme est à l'œuvre. Il en résulte un état sanitaire qui sera intégré dans la table d'attributs de l'inventaire.
La "méthode archi", développée par Drénou et Al. permet de qualifier l'état d'un arbre en observant les types d'axes et leur organisation dans l'espace.
L'arbre peut être :
- sain
- stressé 1 ou 2
- résilient
- en dépérissement irréversible
- mort
Cet état n'indique pas quel est le symptôme mais montre s'il y a un problème et si l'arbre réagit.
L'observation permet de détecter d'éventuels symptômes :
- cavités
- blessures
- défoliation
- etc...
On peut en chercher la cause :
- champignon lignivore
- coup de pelleteuse
- insecte phytophage
- etc...
L'arbre a souvent des signes de réactions aux symptômes :
- Par exemple, un champignon lignivore dégrade le bois de cœur d'un arbre au niveau du bas du tronc et créé une cavité. L'arbre renforce ses racines extérieures (contreforts) pour maintenir sa stabilité. Le facteur de sécurité peut ainsi rester stable.
- Un arbre jeune adulte a subi sur blessure sur le tronc suite à un choc. Un cal actif de recouvrement vient fermer cette plaie. Une surveillance de la progression du cal est nécessaire. Mais l'arbre a de forte chance de s'en sortir bien.
- Suite à une défoliation massive, l'arbre produit de nouvelles pousses et retrouve un feuillage lui permettant de reprendre la photosynthèse.
- Néanmoins, une absence de réaction, ou une réaction insuffisante peut se produire. Un suivi plus assidu est alors nécessaire.
Si vous avez un doute sur le maintien d'un arbre, un diagnostic arboricole unitaire est aussi possible. Cela consiste à inspecter l'arbre visuellement, par frappe au maillet et par prise de mesures. Et d'émettre un avis et des préconisations quant à son maintien. Si l'examen n'est pas suffisant ou si un doute subsiste, un diagnostic approfondi sera recommandé si la gestion du risque n'est pas possible en "détournant la cible".
Exemple de diagnostic unitaire
Il existe plusieurs types de diagnostics.
Si le diagnostic réalisé lors de l'inventaire ne permet pas d'avoir de certitude sur la probabilité d'échec de l'arbre ou d'une de ses parties, un diagnostic approfondi peut être nécessaire.
Ces diagnostics se pratiquent souvent à l'aide d'instruments (tomographie, pénétrographe, tarière de Pressler, ...) dont les résultats sont analysés afin de quantifier plus précisément la probabilité d'échec.